Départ de Yangon après avoir
visité la grande pagode de Shwedagon. Un moine bouddhiste se lie d'affection
pour nous et nous fais faire le tour de cette immense pagode en nous faisant
effectuer tous les rites au fur et à mesure des lieux sacrés présents sur ce
site énorme. Les autres touristes semblaient un peu jaloux, Héhé…
Puis nous prenons
le bus pour un trajet de 10 heures sur une route défoncée avec des musiques
techno birmane plein pot à trente km de moyenne.
Un dur moment à
passer avec les pieds sur nos gros sacs, boules quies vissées dans les
écoutilles. En vain.
Ah oui, petite parenthèse sur le
mode de circulation locale :
Tous les transports sont archis
bondés, gens sur le toi ou autres, colis, denrées, animaux et autres gris gris
qui pendouillent de partout, véhicules dans un état lamentable, conduite à
droite mais avec des voitures ayant parfois le volant à gauche ou à droite...
Et vas y que tout
se beau monde klaxonne, double à gauche à droite, te fonce dessus, bref, un
joyeux bordel.
Pour en revenir à notre trajet de bus,
nous avons eu le bonheur de voir un mec sortir, à la pause casse croute, de la
soute du bus, genre salut les copains, tout baigne.
Il avait quand eu
la présence d'esprit de coincer une petite bouteille plastique dans la porte de
la soute pour avoir un poil d'air. malin l'asticot.
Bref, nous pensions nous reposer
durant ce "trajet", ce fut peine perdu et c'est vite devenu un vrai
calvaire. Ou un vrai sketch, au choix.
On arrive finalement dans un trou
perdu à 4H du matin, sans avoir dormi en pleine nuit noire.
On enchaine sur
un tuk tuk avec des belges et nos gros sacs jusqu'au centre ville pour
finalement trouver une guest house qui semblait pas mal.
Mouais, après
avoir pris nos clefs, on se retrouve dans une "chambre/cachot/mise en
quarantaine" de 5m2 qui sent l'homme sale sans ouverture, avec un semblant
de matelas de 4 cm avec de la mousse (mal) compactée par 32°. On comprends plus
tard que se sont des chambres pour les birmans de passage. On peut confirmer
aux traces rouges par terre : les autochtones ayant pour habitude de chiquer un
tabac bizarre rouge et de cracher des jus de carotte à tout bout de champs.
Trop fatigué. On
tombe. On dors.
On visite la ville, le marché, le
plus grand bouddha du monde ( ils sont mégalos au Myanmar avec les lieux
sacrés). Mais surtout le mont qui surplombe la ville avec je ne sais combien de
pagodes, de moines bouddhistes drapés de toge safran qui déambulent
tranquillement, crâne rasé abrité par un parapluie.
Je regrette que
le temps soit couvert car il y a un énorme potentiel photo que je ne peux
exploiter à sa juste valeur. Je me rabats donc sur des images de rue, de moines
et d'ambiance. Dommage. Kipling avait flashé sur cet endroit pour sa situation
élevé au dessus du fleuve et ses points de vues...et nous de même.
Tout baigne, rien
à signaler a part une fatigue énorme et un manque de sommeil flagrant depuis le
départ de Paris.
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